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Les collectivités aux côtés des Restos du cœur

C’est symboliquement ce lundi 25 octobre que la présidente Hélène Sandragné a remis les clés de deux nouveaux camions-frigos à Gilbert Oliver et Jean-Pierre Cros, responsable et responsable-adjoint audois des Restos.

Assemblée départementale, conseil régional, communautés de communes, Carcassonne Agglo… La plupart des collectivités était représentée à la cérémonie, en présence aussi des partenaires privés et des bénévoles de la structure. Parce que « la solidarité est la mission essentielle du conseil départemental », affirmait Hélène Sandragné. Ce n’est pas Daniel Iché, vice-président du CIAS, représentant Régis Banquet, qui dira le contraire. « La solidarité n’a jamais été un vain mot à l’Agglo, Pour le président Régis Banquet que je représente, c’est même notre colonne vertébrale. Elle est primordiale, essentielle. »

Jamais l'association créée par Coluche en 1985 n'aura été si nécessaire : aujourd’hui, en France ce sont pas moins de 10 millions de personnes qui souffrent de pauvreté, situation aggravée par la crise sanitaire et économique qui a vu le recours à l’aide alimentaire augmenté de 30% avec 8 millions de bénéficiaires des Resto du cœur en France. Dans l’Aude 550 bénévoles accompagnent les 4000 bénéficiaires dont 1 200 enfants de moins de 10 ans. L’association dénombre 900 000 repas distribués en 2020.

Dans ce contexte les deux nouveaux camions-frigos, financés notamment grâce au budget participatif du conseil départemental et à une subvention de Carcassonne agglo est une nécessité pour les bénéficiaires isolés qui ne peuvent se déplacer à Carcassonne.

« Les camions sont nos principaux outils de travail », affirmait Gilbert Oliver. « Ils nous permettent d’alimenter tous les secteurs du département, ou presque, de Chalabre à Port-la-Nouvelle. Notre objectif est de ne laisser personne au bord de la route ».

« Après les tournées tests de juillet, nous avons trouvé un bon rythme, à raison d’une tournée tous les 15 jours dans chaque coin du département.  Le lundi, on charge les camions. Le mardi on va dans les Corbières par exemple. Le mercredi, on charge. Le jeudi, on va dans le Pays-de-Sault. Idem pour la montagne Noire et le Razès. De 500 repas livrés tous les quinze jours en juillet, nous en sommes à 1 500 aujourd’hui », précisait l’un des 25 bénévoles des Restos audois.