Génération reconversion

  • Génération reconversion

 

 

 

 

La crise du coronavirus, le confinement et le télétravail notamment ont bouleversé notre façon de travailler et déclenché chez bon nombre une envie de changer de cadre de travail, voire même de métier carrément. Certains ont pensé à une reconversion professionnelle et même entamé la procédure.

Le problème de l’attrait et de l’intérêt pour son emploi ne date pas d’hier pourtant. Il avait commencé bien avant l’épidémie et les crises sanitaires et sociales induites.

Peut-on donc parler de « génération reconversion » ?  Cet engouement  ne viendrait-il pas créer de nouvelles injonctions ? Et faut-il forcément en passer par une reconversion pour être plus heureux au travail ?

Pour y voir plus clair, les acteurs de l’insertion professionnelles, de la formation et de l’emploi œuvrant à l’accompagnement des personnes, ont répondu présent à la journée organisée récemment par le tiers-lieux Kappa’[R] Carcassonne Agglo, pour échanger et bâtir un questionnement constructif.

L’éminente sociologue politique Jenny Antoine, maître de conférences en psychologie de l’université Toulouse 2 Jean-Jaurès, a apporté son éclairage et son expertise sur le sujet.