Maxime Rey, au bout de ses rêves... à vélo

Un an déjà que Maxime, globe-trotteur à vélo a posé ses bagages et son deux-roues à Cazilhac dans la maison familiale. La randonneuse aux 57.130 km au compteur a été rejointe depuis par un gravel offert par la marque.

 

Trois ans de périple

Maxime a relevé un vrai défi personnel, à la fois physique et mental, mais surtout réalisé un rêve. Partir à l’aventure, cap à l’Est sur la route de la Soie pour retrouver les terres d’Asie qu’il avait commencées à explorer sac à dos et voir le pays du Soleil Levant. Trois ans d’un périple fait de galères, d’efforts, de soif et de sueur mais aussi et surtout de rencontres imprévues et improbables au détour d’un chemin ou d’un arrêt dans un village perdu.

 

La plus belle décision de ma vie

« C’est la plus belle décision de ma vie et le vélo, le plus beau moyen de voyager », s’enthousiasme encore Maxime. Ce professionnel du tourisme – il a une licence de tourisme réceptig- a concrétisé son idée après le Covid. Un besoin d’aventure et d’aller à la rencontre du monde. Physiquement, ce marcheur et trailer était déjà au point. Mais il aura fallu une longue préparation pour l’équipement : une solide randonneuse germanique, 40 kg de bagages et de matériel : ordi, drone, go-pro, boîtier, batteries et même panneaux solaires.

Aujourd’hui, Maxime travaille à restituer dans un livre, les réflexions, visions et échanges récoltés lors de son épopée. La matière est là : 30 000 photos et 200 pages de son carnet de route.

 

Un film et un livre à venir

« Je vais faire un livre d’aventure à partir de ça, confie Maxime. J’ai déjà fait des conférences pour les élèves de primaire de Carcassonne et je compte en proposer. Je travaille avec Atome productions à la réalisation d’un film. J’aimerais bien le présenter lors de festivals ou à des télés et faire une avant-première à Carcassonne. »

Il pourra refaire vivre ses nuits et ses jours « trempé » à cause de la météo des pays tropicos, la gestion de 10l d’eau pour la traversée du terrible désert du Namib, les passages à plus de 5000 mètres d’altitude dans l’Hymalaya ou le stresse d’un contrôle armé d’hommes d’un cartel de la drogue au Mexique. Si la solitude a fini par décider Maxime à rentrer depuis le Maroc, le jeune homme a toujours échangé grâce à son ordi, avec sa mère d’abord et les internautes et d’autres baroudeurs à vélo.

Mais les émotions que Maxime garde dans un coin de sa tête et de son cœur, sont liées aux rencontres, parfois sans paroles, juste grâce à quelques gestes et des regards sans artifices, avec des inconnus. « En Ouzbekistan, je cherchais de l’eau et je rentre dans une supérette. Le boss m’a accueilli. Il m’a invité à table. J’ai passé trois jours à rencontrer sa famille, à vivre avec eux une fête des enfants et à rencontrer sa maman qui avait été professeure de français en université. Des moments incroyables. »

A 32 ans, Maxime pense à de nouvelles aventures, des périples moins longs mais tout aussi riche. Son livre et son film vont occuper ses prochaines mois mais aussi un petit tour en Bretagne sur son gravel. Une chose est sûre, Maxime est devenu un autre homme. « Je relativise beaucoup de choses et les questions matérielles sont devenues vraiment futiles. Cela me permet d’être heureux avec des choses simples. »