Assises de l'alimentation : Soutien aux circuits-courts

 

 

 

Des paysannes et paysans bios proposent leurs produits en vente directe : des initiatives de circuits-courts qui seront valorisées par le PAT.

 

Les circuits-courts ne représentent que 4 % des achats alimentaires et pourtant, ces dernières années, sur le territoire sont apparues de nombreuses initiatives comme la boutique paysanne, la Borieta ou Tout’Ô pré. Et le PAT entend bien favoriser la pérennisation de ces entreprises tout en soutenant l’émergence de nouvelles. 

La démarche n’a pourtant rien d’un long fleuve tranquille, comme le concède l’un des paysans initiateurs de la  Borieta, Thomas Hollard. “L’idée est née en 2017, mais nous avons ouvert en février 2019. La recherche du point de vente a été difficile et son coût est élevé. Nous avons investi 200 000 euros pour aménager la boutique.”
Aujourd’hui, la Borieta, point de vente collectif, géré par une quinzaine d’adhérents, offre une belle gamme de produits bios d’une soixantaine de fermes, situées dans un rayon de 100 km. On y trouve fruits et légumes de saison, pains, viandes, conserves, fromages, vins et bières…

Prix concurrentiels
Deux salariés ont même été embauchés afin d’assurer le bon fonctionnement de la boutique du mardi au  samedi. Mais si le succès a été immédiat pendant la Covid, le soufflet est un peu retombé après. Les associés ont réussi à assurer un a p p r o v i s i o n n e m e n t plus régulier en fruits et légumes en trouvant de nouveaux producteurs.A propos des prix supposés plus chers, Thomas Hollard précise. 
“Tout dépend de ce que l’on compare en termes de qualité. Sur les fruits et légumes, par exemple, nous ne sommes pas plus chers que les grandes surfaces.”

La pérennisation de ces initiatives passe par une adhésion plus grande encore des consommateurs. A la Borieta, on compte sur l’engagement citoyen à consommer local.